Le tome 5 de Falling Birds vient de paraître chez Homoromance Éditions. Mélina Dicci et Tan Elbaz reviennent sur l’écriture de leur saga qui suit les aventures d’un groupe d’amies à San Francisco et abordent avec nous l’importance de la visibilité lesbienne dans les romans. Extrait de la rencontre publiée dans le numéro 107 de Jeanne Magazine.

Comment est née l’idée de la série Falling Birds et pourquoi avoir placé votre intrigue à San Francisco ?
Mel : Falling Birds a germé soudainement je dirais. L’idée de plonger les lecteurs dans un groupe d’amies avec chacune leurs petites histoires, nous a séduites immédiatement. J’avais de mon côté quelques débuts de romances qui n’aboutissaient pas car trop peu étayées, j’ai décidé de les intégrer à Falling Birds. Et si nous avons choisi San Francisco, c’est avant tout pour son ouverture d’esprit, et son paysage incomparable. Une ville mythique et extraordinaire. Pour ma part, je trouve qu’on met très souvent en avant dans les romans, les villes de New York, Los Angeles, Paris, Miami… Une envie de grand large peut-être [Rires].
Tan : Je confirme que l’idée de Falling Birds s’est instantanément imposée à nous. Au détour d’une conversation, au détour d’une émotion, un fil en amenant un autre, nous avons tissé la base de ce qui allait devenir la saga Falling Birds. Quant à San Francisco, c’était spontanément. On aurait pu tout aussi bien placer notre histoire à Sarlat ou à Phuket. (…)

Quels messages souhaitez-vous transmettre à travers cette série ? Le premier message que nous voulions faire passer, c’était que l’amitié nous sauve de tout et que chaque combat se gagne avec les bonnes personnes à nos côtés. Nous sommes bien loin des messages politiques et engagés. Nous voulions diffuser un message d’espoir à travers toutes les aventures des filles, dire aux lecteurs, la vie peut se montrer dure et cruelle parfois, mais il y a de la lumière partout. (…)

En quoi pensez-vous que les romans lesbiens sont importants pour la visibilité lesbienne ? Ils permettent de dire « on est là aussi ! On existe ! ». Malgré les progrès, on remarque bien que dans le cinéma, les lesbiennes sont encore trop rares. Ils apportent une autre porte d’entrée pour la visibilité, et confirment que nous sommes bien là. (…)

Le tome 5 de votre saga vient de sortir. Comment expliquez-vous le succès de Falling Birds ? Si nous devions quand même analyser tout ça, nous dirions que la proximité des personnages avec les lecteurs est en grande partie la raison du succès de Falling Birds. Tan et moi avons vécu leurs romances, leurs péripéties, leurs chagrins… Leurs colères aussi au point parfois de ne pas pouvoir en dormir la nuit. Ces filles sont devenues nos amies, replonger dans leur quotidien trois ans après la sortie du 4 nous a fait un bien fou. Nous avions l’impression de retrouver notre bande de potes ! Je pense que c’est ça qui tient le succès de la saga… Elles sont, pour beaucoup, bien plus que des personnages de fiction, elles font partie de la vie de nos lecteurs. Tout ceci nous paraît parfois magique tant l’engouement nous a surprises !

(…)

Falling Birds de Mélina Dicci et Tan Elbaz (Homoromance Éditions)

L’intégralité de la rencontre avec Mélina Dicci et Tan Elbaz est disponible dans le numéro 107 de Jeanne Magazine.

Salon du livre lesbien de Niort

Le premier salon du livre lesbien de l’année – organisé par l’autrice Stéphanie Lullaby, se déroulera à Niort le 13 mai prochain de 10 heures à 18 heures, en plein cœur de la ville, sur la place de la Brèche. L’occasion de faire dédicacer vos livres ou vous procurer les derniers titres publiés par les autrices d’Homoromance Éditions et de rencontrer les autrices qui seront présentes pour l’événement : Alexandra Laffite, Charlie Moon, Emma Denise, Julie Lezzie, Kadyan, Laeti Tia, Lou M, Mady D., Magali Junjaud, Robyn Blake, Sharleen Foxx et Stéphanie Lullaby.

Plus d’informations sur la page Facebook de l’événement.

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