« Je suis un homme parmi 7 milliards d’autres. Depuis 40 ans, je photographie notre planète et la diversité humaine et j’ai le sentiment que l’humanité n’avance pas. On n’arrive toujours pas à vivre ensemble. Pourquoi ? Ce n’est pas dans les statistiques, dans les analyses que j’ai cherché la réponse, mais dans l’Homme. » – Yann Arthus-Bertrand
A partir du 29 septembre, France 2 proposera une semaine dédiée à Human le nouveau film de Yann Arthus-Bertrand. Présenté samedi dernier à la Mostra du cinéma de Venise et à New York, au siège des Nations Unies, Human, sorti ce week-end dans 400 salles en France, offre une immersion au plus profond de l’être humain à travers les témoignages « remplis d’amour, de bonheur, mais aussi de haine et de violence ». Parmi les nombreux intervenants, qui parlent d’amour, de guerre, de discriminations, de violences, de la liberté des femmes, et d’homophobie, on retrouve Cameron Diaz, le Dr Jane Goodall, que Jeanne avait interviewée dans son numéro 8, et Katie Robinson, une artiste lesbienne new-yorkaise. Retrouvez ci-dessous, le témoignage de la jeune femme qui a longtemps servi dans l’armée américaine et qui nous parle de son envie d’aider les autres.
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Le photographe s’est confié à FranceTVInfo : « On vit dans un monde extrêmement difficile. On le voit bien avec ce qui se passe en ce moment : les guerres, les conflits, les réfugiés… J’avais besoin de faire un film qui parle de bienveillance et de gentillesse. Ce ne sont pas des mots en l’air. A près de 70 ans, j’avais envie de parler de ça. Cela ne sert à rien de faire des grandes phrases. Il faut aller à l’essentiel, et l’essentiel c’est de savoir qu’aimer, ça rend meilleur. On vit dans un monde où on recherche le bonheur, le mieux vivre… Mais le bonheur, il est dans le fait d’aider les autres ! Je pense que ces interviews donnent à entendre des choses qui vous font avancer. Ce sont des personnes qui ne passent ni à la radio ni à télé, mais qui aident les autres au quotidien. Elles font beaucoup plus que moi et j’aimerais leur ressembler« .
